A Nevers, le réseau de chaleur urbain s’agrandit

Publié : 27 février 2023 à 6h00 par Guillaume Pivert

Nevers depuis la Loire
Nevers depuis la Loire
Crédit : Pixabay

Dix km de canalisations vont être installés d’ici à la fin de l’été. Une énergie beaucoup moins chère que le gaz pour se chauffer et qui tombe à pic pour de nombreux habitants.

Les premiers coups de pelle ont été donnés au début du mois. Les travaux d’extension du réseau de chaleur urbain ont démarré à Nevers. A l’heure actuelle, il est présent sur trois communes, Nevers donc, Varennes-Vauzelles et Fourchambault. Les 32 km de canalisation desservent 157 bâtiments – des équipements sportifs, des lycées, de l’habitat, fournissant l’équivalent de 7200 logements.

 

Le chantier qui vise à ajouter 10 km de réseau, va se faire par tranche. Avec d’abord des travaux en centre-ville, puis en bords de Loire et pour finir à la Baratte. A l’automne, ce seront 200 bâtiments qui seront connectés au réseau. Parmi les derniers, la mairie, le centre des expositions, l’ISAT, les immeubles de Nevers Habitat situés en bords de la Loire et à la Baratte.

 

Les travaux d’un montant de 13 millions d’euros sont portés par Enéa, une filiale du groupe Dalkia. L’agglomération a aussi pour projet de raccorder le technicentre SNCF et la ZA de Nevers Saint-Éloi.

 

Des factures allégées

 

Il y a trois sources de chaleur alimentant le réseau. « L’incinérateur des déchets, une chaufferie biomasse à proximité et enfin une chaudière gaz en dernier recours en cas de grand froid prend le relais », explique Fabrice Berger élu en charge de l’énergie à l’agglomération.

 

« Il y a un réel enjeu financier », poursuit-il. Les factures sont bien moins chères que le gaz traditionnel par exemple. « Déjà avant la crise, les personnes payaient 30% moins cher leurs factures », se souvient l’élu.