Badminton : record de licenciés en France

Publié : 8 avril 2024 à 6h00 par Hugo Harnois

Badminton

Crédit : Pixabay - Libre de droit

Vous ou votre entourage le pratiquez peut-être : le badminton. Un sport en pleine ascension d’après Yohan Penel, le président de la Fédération Française de Badminton.

C’est fun, gratifiant, assez jouissif, et nul besoin d’être un professionnel pour y jouer : le badminton. L’an dernier, la Fédération Française de Badminton a enregistré un nombre record de licenciés en enregistrant pas moins de 200.000 personnes, pratiquant dans près de 2000 clubs au sein de toute la France.


 


"Il y a un badminton pour chacun et chacune"


« On vient coller aux attentes des Français en termes d’amusement et de défoulement. Et comme on dit, il y a un badminton pour chacun et chacune. Les gens s’amusent très vite sans avoir un bagage technique important. Il y a une entrée dans la pratique très facile, et ce côté très sympa des trajectoires des volants, où il n’y a jamais deux points qui se ressemblent », explique le président de la Fédération Française de Badminton, Yohan Penel.


Toujours selon lui, depuis quatre ans, « le nombre de tournois internationaux en France a explosé » avec, tous les ans notamment : l’Orléans Masters. Un très joli spectacle quand on sait que le volant peut aller jusqu’à plus de 500 km/h. Yohan Penel poursuit : « on essaie de regrouper toute la famille du volant dans une même maison. On pense à ceux qui ont envie de s’amuser dehors avec le volant d’extérieur, lancé juste avant la crise sanitaire. Ceux aussi qui jouent avec les pieds : le plumfoot, ou encore le fitminton, discipline entre le fitness et le badminton. »


 


Manque de visibilité à la télé


Malgré cette effervescence, la Fédération reconnait que le sport souffre encore d’un manque d’exposition médiatique. « Il faut que les diffuseurs aient la curiosité de se lancer. À l’école, tout le monde passe sur les terrains de badminton, donc dans les années qui viennent, tous les décideurs public et privé auront gouté à ce sport, et j’espère qu’ils nous donneront un peu plus notre chance sur les télévisions traditionnelles », souhaite le président, même s’il reconnait que la pratique du badminton est très présente sur les réseaux sociaux : « on est un des sports les plus vus au monde sur les diffusions numériques. »


À quelques mois des Jeux Olympiques et Paralympiques, Yohan Penel donne ses objectifs pour les compétitions. Et s’il a bien conscience que le badminton est largement dominé par les Asiatiques, il y a toujours ce « défi de les affronter. Chez les valides, notre objectif est de qualifier des Français dans les cinq tableaux, on ne l’a jamais fait dans l’histoire. » Les qualifications doivent se terminer à la fin du mois, le 30 avril. Enfin, du côté des sportifs en situation de handicap, les ambitions sont bien plus importantes : « on avait fait deux médailles à Tokyo, une en or et une en argent, et là, notre objectif, c’est d’aller jusqu’à six médailles. » Début de réponse à partir du 28 août 2024.