De drôles de Gugus imaginés et conçus dans l'Yonne !
Publié : 6 septembre 2023 à 7h00 par Guillaume Pivert
Les Gugus sont fabriqués dans l'Yonne.
Crédit : Les Gugus (DR)
Près de Vézelay, Fanny et Fabien Beltrami imaginent et conçoivent les Gugus. Des peluches qui rencontrent un beau succès auprès des enfants.
Illustratrice Fanny Beltrami réalisait des fresques dans les hôpitaux. « Un petit garçon voulait ramener un petit personnage chez lui », se remémore-t-elle, « et avec mon conjoint Fabien on a eu l'idée de faire des peluches, l'idée est venue comme ça ».
Comment plaire à des enfants ? Les Beltrami ont choisi de donner une forme plutôt arrondie, des traits joyeux et d'utiliser des matières douces pour leurs doudous. « Un côté un peu patate, c'est un peu la caractéristique des Gugus », s’amuse la jeune femme. Pour se démarquer, le couple a créé tout un monde imaginaire autour. « Ils ont chacun une petite particularité pour que chaque enfant puisse avoir son petit bout des Gugus », ajoute-t-elle. « On a eu l’idée d’une petite carte explicative fournie avec les peluches qui les localisent dans le monde des Gugus, et chacun a plus ou moins son territoire et ses interactions avec ce territoire-là », poursuit Fabien Beltrami. Tous ont aussi un petit nom : Gros Navet, Croqchemard, Dousonge… L’idée est de proposer « une petite carte narrative, de raconter des choses un peu rigolotes, un peu poétiques parfois », explique-t-il.
Des doudous faits main
Le couple a pris une année pour passer du dessin au prototype. Installé à Châtel-Censoir, ils fabriquent eux-mêmes les Gugus. « On s’est auto-formé, on s’est lancé dans ce projet sans savoir coudre ! », se remémore Fanny Beltrami. Au moins un millier de Gugus sortent chaque année de leur atelier. Des peluches de qualité, en laine et coton biologique. Il existe aujourd’hui une quinzaine de modèles.
Et signe de leur succès, les Gugus ont été retenus pour participer aux Etsy Awards qui récompense les créateurs de la plateforme de vente en ligne. « On n’a pas gagné mais on a terminé dans les 15 finalistes mondiaux de notre catégorie, c'était déjà une belle victoire en soi », estime Fanny Beltrami. Une expérience intéressante. « Ça nous a sorti de notre atelier, et plein de gens nous ont félicité, ont vu qu’on peut développer des choses à l'échelle rurale et locale », conclut Fabien Beltrami.