Il s’envole pour leur voyage de noces, et laisse sa femme à l’aéroport à cause d’un surbooking
Publié : 26 juillet 2022 à 17h37 par A. L.
Il s’envole pour leur voyage de noces, et laisse sa femme à l’aéroport à cause d’un surbooking
Crédit : Pixabay
Le 24 juillet dernier, un jeune marié a dû s'envoler seul à son voyage de noces, contraint de laisser sa femme à terre en raison d'un surbooking de la compagnie aérienne.
Clotilde et son mari se souviendront toute leur vie du début chaotique de leur voyage de noces. Et pour cause... Alors qu'ils devaient s'envoler pour la Corse, les deux jeunes mariés ont vécu une drôle de mésaventure en arrivant à l'aéroport de Nantes le 24 juillet dernier. En effet, le couple originaire de Niort, dans les Deux-Sèvres, a rapidement déchanté en apprenant qu'il n'y avait pas de place pour Clotilde dans l'avion. "On m'a appris que je n'avais pas de place. Que j'étais en surbooking et que je ne montrais à bord que s'il manquait des voyageurs", a expliqué la mariée à Ouest-France.
Son mari s'envole seul
Malheureusement, Clotilde n'a pas pu accompagner son mari dans l'avion, la seule place restante ayant été attribuée à un autre voyageur. Bien que son compagnon ait à tout prix voulu rester avec elle pour ne pas la laisser toute seule, ce dernier a dû finir par embarquer. "S'il quittait l'avion, il fallait racheter un billet", a confié la jeune femme.
En pleurs, la jeune femme se voit offrir une carte de consommation de... 10€ en guise de dédommagement. Très en colère contre l'agence de voyage qui s'est occupée de booker les billets, Clotilde se désole d'avoir perdu une journée de vacances et assure qu'elle "ne va pas les lâcher". Avant de partir, le couple avait essayé de s'enregistrer en ligne mais seul le mari y était parvenu. "On pensait à un problème informatique", a déclaré la mariée.
Malheureusement, ce système de surbooking serait légal, et même récurrent à Nantes selon le gérant de la cafétéria qui voit défiler les cartes de consommations gratuites à son stand. Néanmoins, comme le souligne Capital, les voyageurs peuvent riposter. Si vous avez le choix entre attendre un autre vol ou renoncer au vol prévu, la compagnie aérienne doit prendre en charge et/ou d’indemniser les passagers lésés.