Le patron des chasseurs conseille aux promeneurs de se balader "chez eux" pour éviter les accidents (vidéo)
Publié : 10 mai 2022 à 12h40 par A. L.
Le patron des chasseurs conseille aux promeneurs de se balader « chez eux »
Crédit : Pixabay
Selon le patron des chasseurs, les promeneurs doivent se balader "chez eux" afin d’éviter tout risque d’accident.
Voilà un conseil qui risque d’irriter de nombreuses personnes. Invité le 6 mai dernier sur le plateau de l'émission Politiques, à table !, Willy Schraen, le président de la fédération nationale des chasseurs (FNC), a évoqué la question de la sécurité des promeneurs et celle des chasses privées, en préconisant aux promeneurs inquiets de se balader "chez eux".
"La nature n'est pas à tout le monde"
"Ils n'ont qu'à le faire chez eux, ils n'auront aucun problème. 85% du territoire national est privé en France. La nature n'est pas à tout le monde. Et les gens qui racontent ça, des mecs comme Jadot, des mecs comme Mélenchon, 'tout est open, allez-y promenez-vous, la nature est à tout le monde', c'est pas vrai, c'est pas ça la vraie vie", a-t-il déclaré face à la caméra. "On peut toujours se prendre une balle perdue, mais rassurez-vous, vous avez beaucoup plus de chance d'être tué par un assassin en France que par un chasseur. Moins d'une personne par an, et c'est toujours un drame, décède à la chasse", a continué le leader des chasseurs.
Willy Schraen a également demandé plus de "tolérance" envers lui et la communauté des chasseurs, comparant leur situation à celle des végans, flexitariens ou végétariens. "Celui qui est flexitarien, celui qui est végan, celui qui est végétarien, il ne me serait jamais venu à l'idée de lui faire la leçon de morale pour lui faire changer ses pratiques", a-t-il expliqué.
Pour rappel, selon le ministère de la Transition écologique, 80 accidents de chasse ont été recensés, dont 7 mortels concernant six chasseurs et un non-chasseur sur la saison 2020-2021. Pour rappel, en février dernier, une femme âgée de 25 ans est décédée dans le Cantal après avoir reçu une balle lors d'une battue aux sangliers.