"Gros porc", "poule mouillée", "morue" : la PETA ne veut plus de ces insultes sur les animaux

Publié : 3 février 2021 à 14h10 par A.L.

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Crédit : Pixabay

L'association de défense des animaux Peta souhaiterait que les humains utilisent un vocabulaire plus sain à l'encontre des animaux, jugeant le langage des hommes comme étant "oppressif".

"Poule mouillée", "morue", "gros porc", "blaireaux"... Des insultes pointés du doigt par l’association de défense des animaux Peta. En effet, l'organisation vient de publier un tweet où elle explique que "les mots peuvent créer un monde plus inclusif ou perpétuer l’oppression. Utiliser un animal comme une insulte renforce le mythe selon lequel les humains sont supérieurs aux autres animaux et qu’il est justifié de les bafouer". En clair, selon la PETA, il faudrait remplacer ces insultes par des expressions plus variées et moins opressif à l'encontre des animaux. Par exemple, dire "trouillard" à la place de "poule mouillée", prononcer "radine" au lieu de "rat", "fourbe" au lieu de "serpent"... etc.



Words can create a more inclusive world, or perpetuate oppression.Calling someone an animal as an insult reinforces the myth that humans are superior to other animals & justified in violating them.Stand up for justice by rejecting supremacist language. pic.twitter.com/HFmMWDcc5A


— PETA (@peta) January 26, 2021




Une prise de position considérée comme étant absurde par certains internautes. "Je ne parviens pas à dire si c'est de la satire ou non", écrit l'un d'entre eux. "Sur la liste des problèmes auxquels nous sommes confrontés actuellement, c'est littéralement tout en bas", rebondit un autre. "Ce langage n’est pas seulement nuisible, mais il est également inexact. Les porcs, par exemple, sont intelligents, mènent une vie sociale complexe et font preuve d’empathie pour les autres porcs en détresse. Les serpents sont intelligents, ont des relations familiales et préfèrent s’associer avec leurs proches", s'est défendue la PETA.


Quoiqu'il en soit, le tweet de l'organisation a suscité un vive débat : il a été retweeté près de 23.000 fois avec près de 20.000 commentaires.