Tatoué de la tête aux pieds, ce professeur des écoles pourrait être interdit d’enseigner (vidéo)
Publié : 23 septembre 2020 à 15h30 par A.L.
Tatoué sur tout le corps, son apparence lui cause parfois des petits soucis avec les parents d'élève
Crédit : Capture d'écran Instagram © Freaky Hoody
Sylvain, un instituteur de l'Essonne tatoué sur l'intégralité du corps, s'est vu retirer la charge de classes de maternelle par l'inspection académique à la suite de plaintes de parents d'élèves à cause de son apparence.
Sylvain, un professeur des écoles de l'Essonne tatoué de la tête aux pieds, vient de raconter son histoire sur BFMTV. L'homme est en effet menacé par l'inspection académique de ne plus pouvoir exercer définitivement dans les classes de maternelle à cause de son apparence qui dérange certains parents d'élèves. "Mon inspection ne veut plus que j'aille en maternelle pour éviter de recevoir des lettres de plainte. Ils veulent juste être tranquilles, ce que je peux comprendre, ils veulent éviter que les parents puissent se plaindre de mon apparence", a-t-il déclaré face à la caméra.
�x� "Mon inspection ne veut plus que j'aille en maternelle pour éviter de recevoir des lettres de plainte"Tatoué de la tête aux pieds, ce professeur des écoles de l'Essonne témoigne ⤵ pic.twitter.com/ajcd8MQQGe
— BFMTV (@BFMTV) September 21, 2020
"Mon apparence pose problème à certaines personnes, mais c'est très peu, c'est un parent sur 1000, et ce sont des parents d'enfants que je n'ai pas en classe", a expliqué ce jeune professeur des écoles qui a déjà enseigné à tous les niveaux de la maternelle à la primaire, mais aussi au collège, en SEGPA ou encore en Angleterre. "Avec les parents des enfants que j'ai en classe, tout se passe bien. Avec les enfants aussi, une fois passée la surprise, on travaille bien et ils trouvent que je suis le plus cool", a-t-il ajouté.
Du côté des parents et des élèves, d'autres avis s'élèvent. Une maman concernée, qui préfère conserver l’anonymat, a expliqué que son apparence était "inappropriée". "Je suis très surprise que l’Éducation nationale laisse faire ça. Il y a dix ans, on refusait l’entrée aux élèves avec les cheveux teints en bleu", a-t-elle lancé.