Au Tour Vibration, Vitaa se confie sur sa longévité, "un combat au quotidien" !

Publié : 21 septembre 2018 à 7h45 par Osain Vichi

VIBRATION
Crédit : Vibration

Une bonne heure avant son show pour la troisième soirée Tour Vibration, installée à Blois cette fois, nous avons pu discuter avec Vitaa, disque de platine avec J4M.

Bien entourée et conseillée

“Quand on croit qu’un morceau va cartonner, souvent on se trompe. La musique n’est pas une science exacte pour moi même s’il y a certains codes. Pour moi, un peu de rêve ne devait pas être le morceau qui allait tirer l’album vers le haut. Heureusement je suis bien conseillée.” raconte, amusée, la protagoniste de Confessions Nocturnes.

Sereine et souriante, Vitaa évoque la recette de sa formule qui semble aujourd’hui intouchable “Aujourd’hui, je trouve que l’on est dans une ère plus féminine, que ce soit musicalement ou médiatiquement. C’est plus dur pour s’imposer, on doit proposer des morceaux plus forts pour être jouées en radio. C’est un combat au quotidien. Ma chance est d’avoir pu m’entourer des bonnes personnes, notamment les compositeurs, qui sont les meilleurs compositeurs de la musique urbaine actuelle et je suis très à l’écoute.” relate-t-elle avant de poursuivre “On a tous des moments de doute et d’angoisse mais le plus dur est de perdurer et de rester au niveau sur le long terme.”

Un défi contre le temps que la chanteuse de Mulhouse relève haut la main depuis plusieurs années avec des tubes tels que Ma sœur, Ça les dérange, en collaboration avec le rappeur marseillais Jul, ou encore le désormais classique À fleur de toi. Pourtant “Comme n’importe quelle carrière, ma carrière présente des hauts et des bas (…) J’ai surtout la chance d’avoir un public qui me suit, me soutient et me ressemble.” explique Vitaa. Elle continue “Grâce à ma vie de femme, je me suis mariée et j’ai eu des enfants, j’ai réussi à prendre du recul et faire les meilleurs choix” et finit par conclure, pensive, “Tant que je m’amuse à essayer de nouvelles choses, je continue, le jour où je ne saurai plus le faire, il sera temps d’arrêter.”