Streaming : l’appel de Vianney pour une meilleure répartition des revenus
Publié : 20 avril 2021 à 10h20 par A.L.
Si ses chansons cartonnent, Vianney a tout de même poussé un coup de gueule contre l'industrie du streaming musical, et notamment au sujet de la répartition des revenus des artistes.
Tandis que Vianney a dévoilé son troisième album baptisé N'attendons pas en octobre dernier, annonçant dans la foulée une tournée en France (qui a dû être reportée en raison de l'épidémie de coronavirus, ndlr), le coach de The Voice, qui envisage de ralentir le rythme pour se consacrer à sa famille, est aujourd'hui très remonté contre l'industrie du streaming.
"La répartition des revenus me paraît injuste"
En effet, c'est lors d'une interview accordée au Parisien ce dimanche 18 avril, que le chanteur de 30 ans a dénoncé la faible rémunération des artistes par rapport au streaming. S'il considère les plateformes musicales comme "une idée merveilleuse" permettant au plus grand nombre d'avoir accès à des contenus, Vianney juge néanmoins que le système actuel n'est pas optimal.
"La répartition des revenus me paraît injuste, dans la mesure où ce n'est pas le nombre d'auditeurs qui est pris en compte, mais le nombre d'écoutes d'une chanson. J'aime l'idée qu'un abonné qui dépense 10 euros par mois pour écouter Neil Young ou Jeanne Added ne se retrouve pas à financer Jul ou Vianney, qu'il n'a même pas écoutés !", a ainsi déploré l'artiste.
"Lorsque je demande une baguette à ma boulangère, je trouve normal que l'euro que je lui donne ne revienne pas à la boulangerie d'à côté", a-t-il expliqué. "J'ai conscience d'appartenir aux privilégiés du système, sans que cela ne m'empêche pas de penser qu'il n'est pas équitable et mette en péril la diversité. C'est peut-être d'ailleurs ma position de gagnant qui me pousse à défendre les perdants", a continué le chanteur.
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Une question reste pourtant en suspens : combien Vianney gagne-t-il grâce au streaming ? "Je n'ai aucune idée de ce que le streaming me rapporte, les chiffres sont assez flous", a-t-il conclu.