Terrifié par le coronavirus, il vivait caché dans l’aéroport de Chicago depuis trois mois
Publié : 18 janvier 2021 à 19h15 par A.L.
Par peur de la covid-19, Aditya Singh, un homme âgé de 36 ans, s'était caché dans une zone sécurisée de l'aéroport O'Hare, à Chicago. Il y est resté trois mois sans que personne ne s'en rende compte.
Incroyable mais vrai. Aditya Singh, un Américain originaire de Californie, s'est caché durant trois mois, de son plein gré, dans l’aéroport international de Chicago par peur de l'épidémie de coronavirus. À l’époque, ce trentenaire arrive à l’aéropot O’Hare, le sixième aéroport mondial en termes de passagers, depuis Los Angeles. Il s'est ensuite faufilé dans une zone sécurisée de l’aéroport, et aurait notamment pu profiter de la générosité des passagers pour lui donner de la nourriture. Mais ce n'est pas tout : afin de se déplacer à l’intérieur de l’aéroport, il avait pu récupérer un badge officiel, signalé disparu le 26 octobre dernier.
Poursuivi pour "intrusion dans une zone réservée" et "vol"
"Donc, si je vous comprends bien, vous me dites qu'une personne non autorisée et non salariée aurait vécu dans une partie sécurisée du terminal de l'aéroport O'Hare du 19 octobre 2020 au 16 janvier. 2021, et n'a pas été détectée ?", a demandé, choquée, la juge Susana Ortiz lors de la comparution de Singh.
A California man who police said claimed to be too afraid to fly due to COVID-19 hid out for three months in a secured area of O’Hare International Airport until his weekend arrest, prosecutors said https://t.co/8bXze5on1K
— Chicago Tribune (@chicagotribune) January 18, 2021
"Bien que cet incident fasse toujours l’objet d’une enquête, nous avons pu déterminer que ce monsieur ne présentait pas de risque pour la sécurité de l’aéroport ou du public voyageur", a de son côté expliqué le département de l’aviation de Chicago dans un communiqué. Titulaire d’un master en hôtellerie, l'homme n’a pas de casier judiciaire et pourra être libéré avant son procès prévu le 27 janvier, à condition de payer sa caution de 1000 dollars (environ 800 euros). Il n'a désormais plus le droit de se rendre dans cet aéroport.