Tatado, des sacs à dos pour petits et grands conçus dans l'Yonne

Publié : 1er février 2023 à 6h00 par Guillaume Pivert

Les sacs Tatado
Les sacs Tatado
Crédit : Tatado (DR)

Les sacs Tatado s’arrachent. Entre 400 et 600 sont vendus chaque année, partout en France. Derrière la marque, Élise Vancaeyzeele, une trentenaire installée à Joigny dans l’Yonne.

La styliste-modéliste de formation tenait une boutique d’accessoires auparavant à Joigny. « J’ai eu l’idée de faire un petit sac à dos pour partir en randonnée et ce petit format a bien plu à mes clientes », se rappelle la jeune femme. Le projet démarre. Après la naissance de sa fille, elle ferme son enseigne pour lui consacrer plus de temps et travaille en parallèle sur Tatado.

 

Les premiers exemplaires, destinés aux tout-petits, sont vendus en ligne en 2018. « Je voulais un sac léger, pratique à utiliser pour les enfants. On parle souvent de motricité de l’enfant, je souhaitais qu’il soit utilisable dès leur entrée à l’école, modèle simple, esthétique et robuste », explique Élise Vancaeyzeele. Pour se faire, elle attache une perle en bois sur le curseur de la grande poche pour permettre aux enfants d’apprendre à ouvrir et fermer le sac, à y glisser un doudou et un goûter.


Depuis la gamme s’est étoffée avec des sacs pour les adolescents, les adultes, des sacs de sport.

 

Des sacs Made in France

 

La confection se fait à domicile. « Je travaille avec des graphistes sur les motifs, que j’envoie à un imprimeur textile qui les imprime sur une toile en polyester recyclée ». A la réception des toiles, Élise Vancaeyzeele coupe les sacs à partir d’un patronage et les assemble. A cela s’ajoute la gestion des stocks, l’expédition des colis et la communication. Beaucoup de travail pour une seule personne. Justement, la trentenaire aimerait agrandir et créer de l’emploi. Surtout, elle réfléchit à déléguer une partie de la fabrication à un atelier jurassien. « Je n’arrive pas à répondre à la demande, la conception resterait française, c’est un critère que je tiens à respecter », explique-t-elle.